lundi 9 juin 2008

Salsa et Avila

Après ces âpres journées de discussions en espagnol(!), une petite pause détente s'imposait. C'est ainsi qu'accompagnés d'Alexandra, un médecin belge, et de quelques de ses amis, nous nous dirigeâmes vers une boîte de nuit avec de la musique... salsa en live évidemment. Malgré tout ce que nous avions appris pendant la journée, c'est sur la piste de danse qu'on a le plus à apprendre!

Grâce à l'aide d'Alexandra, de son amie suédoise Lina et de la population féminine locale, notre sens du rythme s'est considérablement accru... Enfin pour certains!

Le taux de Polar (bière locale), ou de rhum pour certains, dans notre sang ne nous a pas découragé à faire une petite excursion à El Avila, le lendemain.
Caracas est surplombée par des montagnes qui la sépare de la mer des Caraïbes. C'est à l'arrière d'un pick-up que nous avons effectué l'ascension. Au sommet, nous attendait une vue impressionnante de la ville et des nuages du côté littoral.Après s'être sustentés d'un crêpe au maïs, nous cherchons un moyen de locomotion pour redescendre.
Tessa, une charmante hollandaise, s'approche d'un 4x4 et demande si c'est possible. Un grand « ¡si, si! » enthousiaste et un sourire, puis une légère déception sur le visage du conducteur quand elle précise qu'on est 7 !
Il accepte malgré tout et se révèle hilare de voir 7 étrangers entassés dans son petit pick-up. Il plaisante et nous filme en nous demandant de nous présenter.
Alexandra, Tessa, Walter son ami colombien, Dominik, un allemand, et nous trois.
La descente un peu chahutée mais qui nous laissera d'agréables souvenirs. Le soir même, après avoir résolu notre problème d'argent (change difficile), nous quittons l'Aténéo pour nous diriger sac au dos vers le bus pour Cumana.
C'est là qu'une patrouille de policiers nous interpellent. Nous argumentons qu'un bus nous attend, mais rien n'y fait. Nous passons tous à la fouille complète. Malgré qu'on nous ait prévenu qu'ils essayent parfois de soutirer de l'argent aux touristes et qu'ils tentent de nous faire croire qu'un port d'arme est nécessaire pour une Opinel. Notre argument massue « es para el salchichon » leur montre que nous ne sommes pas tombés de la dernière pluie. Ils nous laissent partir sans encombre !

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