mardi 3 juin 2008

Arrivée à Caracas

¡Hola!

Nous voilà enfin arrivé à Caracas. Après 19h de voyage avec une escale à Atlanta pour moi. David et Antoine sont arrivés plus tôt par Francfort.

[Photo: Antoine et David dans l'avion de Frankfurt à Caracas]

Après 15 km, j'aperçois les lumières sur la colline. Le taximan m'explique: « C'est ce qu'on appelle El Cerro, le quartier des pauvres. Souvent il n'y a même pas d'eau potable, l'électricité est prise directement sur les câbles à haute tension. »

Les maisons en briques sont accrochées les unes aux autres, sans fenêtres. Comment font-elles pour tenir debout ?!
Après une demi-heure de recherche on trouve enfin le petit centre culturel « Ateneo Popular de Caracas », dans le quartier de l'université centrale. Antoine et David sont déjà au lit.

P.S. J'ai eu le temps de lire un livre des années '70 sur la vie de Dominica, une femme de mineur bolivienne. Un témoignage poignant sur les conditions de vie et de travail dans les mines. Les familles qui vivent dans une pièce avec tous les enfants, dans le froid permanent à 4.000 m d'altitude, avec la crainte constante de perdre son emploi, une durée de vie de 35 ans pour les hommes, qui meurent souvent de l'épuisement du labeur et de la silicose. Mais le livre parle aussi des luttes des mineurs et de leurs femmes. Elles contribuent à la lutte pour de meilleurs salaires, pour le maintienien de l'emploi, malgré une répression féroce. Une lecture à conseiller pour connaître l'histoire de la Bolivie et reconnaître le rôle des femmes dans la société. Une réalité que j'irai découvrir dans 2 mois avec Aurine.

Le livre existe en plusieurs langues (français, néerlandais, anglais, ...):

http://www.amazon.com/Speak-Testimony-Domitila-Woman-Bolivian/dp/085345485X

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour les camarades ,je voie que le voyage ses bien passer ?.J'espere que tout va bien ,pour tous. En belgique il pleut beaucoup ,et part là?. Profiter jeunesse ont ne vie que une fois .
Je regarde les photos et les textes du voyage .Aller bonne route .
Richard un collégue a Antoine .
bernierlion@hotmail.com

Anonyme a dit…

Je crois que l'on dit un cero, c'est à dire un zéro: zéro eau courante, zero droit de vote, zero pièce d'identité, enfin c'était avant chavez, maintenant il y a eu quelques efforts notables, notamment pour l'éradication de la faim et de la déscolarisation, ils sont aussi construit des rues dans les "favelas" et des places, pour que ça ressemble un peu plus à un endroit vivable.

Quant à l'Ateneo, en fait ce n'est pas un centre culturel, mais c'est un lieu assez hybride, entre auberge de jeunesse, "maison bleue sur la colline" et forum culturel, mais aussi carrefour des luttes et relai étape de personnes du monde entier.