mardi 24 juin 2008

Cata

Histoire de bien nous ré-oxygèner après les hauteurs andines, Michel nous conduit à Cata, petit village de la côte Caraïbe. Le 24 c'est la San Juan et la veille, il y a une procession depuis la plage jusqu'au village, en passant par la Boca, un lieu sacré accessible par bateau.

Nous partons au petit matin du 22. "Vous parlez toujours du Paradis; connaissez-vous vraiment la Caraïbe?". C'est le CD qui passe dans la voiture de Michel. Après 11h de route, nous découvrons la plage, ce qui nous permet de répondre à la question.
Le sable est chaud, l'eau est claire, les vagues mesurent un mètre, les filles sont en string, les peaux sont bronzées, pas un étranger en vue. Petits bémols, un hôtel défigure le paysage, et la plage n'a pas encore été nettoyée du week-end.


Le lendemain, San Juan déambule sur la plage et sur les vagues. La procession arrive au village après le coucher du soleil. Il est accueilli avec des tambours, des chants, des danses, des feux d'artifice et des bouteilles de guarapita, l'alcool de la fête.


San Juan est représenté par une statuette que des danseurs se relayent en la portant sur la tête. Il est suivi par de longs tambours portés horizontalement et joués sur la peau et sur les flancs, à l'aide de bâtons. Les tambours sont entourés de porteurs de drapeaux multicolores. Beaucoup de villageois ont confectionné le leur qu'ils agitent en dansant. Le cortège va jusqu'à l'église puis San Juan est entreposé dans une salle de prières décorée. La fête continue au son des tambours, dans la rue et dans la salle, mais Antoine va se coucher. Il a de la fièvre et pas celle du samedi soir. Il faut dire qu'on a passé toute la journée à la plage, à taquiner la vague, et qu'on a attrapé de jolis coups de soleil. Les nuages n'ont pas évité l'insolation.








Seb et moi sympatisons avec Jesus, qui nous offre une bouteille de guarapita, et avec sa maman qui nous offre un bol de soupe de poisson. Alexandra nous a rejoins et entre dans la danse. La guarapita (et la cerveza, et le whisky, et le rhum) ne m'a pas permis de me souvenir de la manière dont s'est terminé la soirée. Seb et Michel ayant échoués dans la tâche de nous réveiller à 6h du mat, Michel part sans nous et nous prendrons le taxi et le bus pour Caracas un peu plus tard. C'est vers 11h que Seb insiste à nouveau, non sans difficultés. Antoine a 38,5°, ce qui doit correspondre approximativement au taux d'alcool dans mon sang. Le trajet se passe sans heurt ni connaissance. De retour à Caracas, c'est notre dernière nuit au Venezuela. Nous la passons à l'Ateneo Popular.

2 commentaires:

Stef a dit…

aaah, finally i can write a comment :-)
yiiihhhaaa, what a party :-)
with too much alcohol.. :-D
what a beautiful beach.. aaarrrggghhhh, don't want to work anymore
:-s
bye!!

Anonyme a dit…

WAOUW!!!!!

Magnifique! Ca a dê être incroyable comme expérience. J'ai hâte de vous entendre raconter vos aventures "en live"...

Line