vendredi 28 mars 2008

Sortie à Pâques (par Jean-Luc)

"4 Belges de passage en entrainement pour montagne au Pérou. Merci au patron pour le verre de vin blanc! Allez il faut aller monter la tente ... Guy, Jean-Luc, Sebbe et Markus"
Pour le week end de Pâques, nous sommes partis pendant quelques jours à la chasse aux œufs glacés dans les paysages enneigés des Vosges. Rien de tel qu’une rando sportive en raquettes pour un peu d’entraînement et aussi pour faire plus ample connaissance (une pensée pour Chantal qui est dans les falaises du Sud et pour Greg, resté en Belgique, à la recherche d’un peu de sponsonring).
- Vendredi, montée au petit chalet de l’Union (tout un programme) où nous arrivons de nuit. Beaucoup de neige et les raquettes – n’est-ce pas Jean-Luc… - sont déjà bien utiles.

- Samedi, près de mille mètres de dénivelé. Direction Fullering puis montée jusqu’au Marksteinkopf. Nuit sous tente avec soupe et tisane à la neige des Vosges (+ vin blanc du patron).




- Dimanche, 1200 mètres de dénivelé. Direction St Amarin, puis Stiftkopf et col des Perches.



C’est par où ?



Heureusement que de jour, comme de nuit, par brouillard épais ou par temps plus clair, Markus manie carte et boussole avec une précision millimétrée.



Longue cette journée… que nous terminons par un magnifique parcours nocturne dans les bois et sur la crête qui mène au col des Perches.





Eh oui, faire la trace en neige profonde et après une journée de plus de 12 h n’est pas de tout repos !




Pour la dernière nuit de notre périple, petit changement de programme (en principe selon Greg impérativement sous tente ou sous abri), car Guy est bien décidé à nous offrir un copieux petit déjeuner à la confortable ferme auberge du Rouge Gazon.



Lundi : redescente vers Bussang et morale de l’histoire : super rando où il a fallu parfois aller chercher dans ses réserves, mais toujours avec humour et solidarité. Voilà qui présage bien pour la suite des aventures. Et pas nécessaire d’aller jusqu’au Pérou pour éprouver peut-être cette citation et impression de Nietzsche : « Si l’on n’a pas à l’horizon de sa vie des lignes fermes et paisibles, semblables à celles que font la montagne et la forêt, la volonté intérieure de l’homme est elle-même inquiète, dissipée et inapaisée comme la nature de l’habitant des villes : il n’a pas de bonheur et n’en donne pas »