dimanche 27 juillet 2008

PISCO, la cerise sur le gâteau (par Gregory)

Avant de partir au Pisco nous avons eu l'occasion de visiter le marché local de Yungay. Encore plus authentique que celui de Caras, les marchandises sont étalé par terre. Mais nous étions juste de passage pour notre Pisco, donc en route en collectivos vers le camp de base.




Waww, put... que c'est beau.
Cette phrase, 100 fois on se l'est dites tout au long de notre voyage sur cette montagne appelée Pisco.

C'est fort de trois semaines d'aclimatation que nous décidons, Kus et moi, d'occuper les 4 derniers jours qui nous restent au Pérou par un peu de montagne tranquille. Notre choix se dirige vers le Pisco pour les 2 premiers jour et le Yanapaccha pour la suite.





Dans le même état d'esprit que pour l'ascension du Chopicalqui, nous décidons de partir en autonomie. Cela implique des efforts supplémentaires mais donne aussi une autre satisfaction. ( avec l'expérience, nos sacs doivent peser environ 20 kg au lieu de 25 kg lors de notre première expérience.)

Des le matin de la course, (départ vers 3 heures) l'ambiance est fantastique. La pleine lune nous éclaire assez pour pouvoir fermer nos frontales et de profiter du spectacle. On a l'impression de marcher sur une énorme dune de neige, un peu comme s'il avait neigé sur la lune. Pour ajouter un touche de magie une étoile filante géante nous donne la possibilité de faire un voeux




Par rapport aux autres courses, les sensations son très différentes: L'acclimatation est parfaite et nous nous sentons comme dans un rêve. (excepté quelques problèmes intestinaux vite disparu grâce a notre mini-pharmacie)

Au fil que les heures avance, les montagne environnantes se dévoilent peu a peu. On aperçoit d'abord leur sommet, car une brune noire a envahi toute la vallée. Quelles images. Puis, le soleil fait son entrée. Et là, les couleurs des faces illuminées changent des seconde en seconde, variant du blanc au jaune en passant par le rose.






On pensait que le Pisco était une autoroute, qu'il fallait prendre un ticket et faire la file. Grace à notre courage, nous somme les seuls a être parti du camp moraine. Nous voila donc avec 1 à 2 heures d'avance sur la dizaine d'alpinistes parti du camp de base. Nous aurons ainsi le sommet pour nous seul. Quel surprise.


Les crevasses sont souvent l'objet de crainte de la part des alpinistes. Sans oublier le danger qu'elles représentent, nos yeux se remplissent d'admiration à chaque fois que la nature a choisi de construire un pont de neige pour que nous puissions les franchir. Au Pisco, il y en a une particulièrement spectaculaire, large de 4 a 5 m et infiniment profonde. Le pont de neige permettant de la franchir doit faire un mètre de large.



Quelques 40 m un peu raide, et nous voila au sommet. Il est 8 h. Plein la vue...
Nos premières pensées vont vers Sebbe, Guy, Chantal et Jean-Luc qui ne sont pas avec nous pour en profiter.
Même à 10 h en bus de là je suis sur que Sebbe a eu son oreille qui la chatouillée tellement il était dans notre esprit.
Ensuite, on pense a nos familles, c'est grace a leurs concession que nous pouvons être la. Merci...


Au total, nous resterons 1 heure au sommet a profiter de la vue et des excellentes conditions climatiques.




La descente jusqu'au fond de la vallée est longe, et c'est sur un rythme très cool que nous porterons nos sacs jusqu'au camp de base du Yanapaccha.

Le camp de base de Yanapaccha n'existe pas vraiment, c'est nous-mêmes qui l'avons choisi dans un endroit idillique au pied de cette montagne.



Malheureusement, après une nuit très arrosée par la pluie, mardi matin, il nous faut renoncer a notre dernier objectif. La météo c'est dégradée.

Adieu montagne, adieu cordillère blanche et Merci ...




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Donc elle est toujours là cette crevasse gigantesque ?

celle-la elle fout bien la trouille quand même !

Anonyme a dit…

Enfin, Je prendsle temps de voir votre expé. Un seul mot "regret", regret de ne pas être avec vous. Bravo à toutes l'équipe.

A+ Luc chevalier